mercredi 9 janvier 2013

Texte Totalement Informel - Lettre Ouverte à ma Bien-Aimée

J'ai écrit ça hier, après deux bonnes heures à cogiter dans mon plumard. D'habitude, je met ma tête et mes couilles dans mon stylo. Cette fois ci, j'y ai mis que mon cœur. Et ça fait mal. Je viens de finir de le taper, j'ai presque rien corrigé, mais j'avoue que je l'assume difficilement. C'est vachement éloigné de ce que je fais d'habitude. Soyez indulgents, ou j'te casse la gueule.




Cher amour,

J'écris ces mots parce que je suis incapable de pleurer. Jamais quand j'en ai réellement besoin, en tout cas. Jamais pour les choses importantes...
Pourtant, il faut que je fasse sortir ce qui me dévore l'âme. Tu ne peux pas imaginer comme ton absence me pèse...
Je pense à toi depuis si longtemps déjà... J'imagine à quoi tu ressemble, ce que tu fais, ce que tu aimes. Je me demande si tu pense à moi...
J'ai déjà vécu mille fois notre rencontre, tu sais... A l'école, au boulot, dans la rue, dans un café, dans une soirée, pendant les vacances... Même sur internet bon dieu...
J'ai rêvé ton sourire, ton regard, ta voix... Je vis en mal de toi.
Il y a des moments que j'apprécie, des instants ou je me sens bien, certes. Mon manque n'est pas un manque lyrique, dans lequel je penserais à toi à chaque seconde, où je ne pourrais jamais sourire loin de toi, où je ne remarquerais aucune autre fille...
Mon manque à moi est bien réel, et à défaut d'être romanesque et omniprésent, il est une douleur qui ne me quitte jamais vraiment...
Je ne pense pas à toi quand je suis au cinéma, au boulot ou en soirée. Mais il n'est pas un soir où je ne donnerais tout pour être à tes côtés...
Il m'arrive de sourire, de rire, et très franchement. Mais à chaque fois, un petit bout de mon être regrette que ce ne soit pas avec toi...
J'ai remarqué d'autres filles, j'en ai même connues. Mais je doute d'avoir jamais aimé comme je voudrais t'aimer...
J'ai déjà cru t’apercevoir, tu sais. Mais elles n'étaient pas toi...
Elles cherchent toutes à être parfaites, trop parfaites, chacune à leur manière. Toi, tu n'en aura pas besoin. Toi, tu sera parfaite. Pas parce que tu n'aura aucun défaut, je le sais. Mais tu sera parfaite pour moi. C'est tout ce qui importe...
J'ai l'impression de te chercher depuis si longtemps que j'ai parfois du mal à croire encore en toi. Mais tu sais ce qui me redonne toujours espoir ? La certitude que je te reconnaîtrai...
A l'instant même où je poserai mes yeux dans les tiens, je me dirai « C'est elle. C'est celle avec qui j'accepterai de me rouler dans l'herbe en effeuillant des marguerites sans trouver ça niais. La seule avec qui je passerai des nuits entières à discuter sans jamais me lasser. La seule à qui je pourrai dire qu'elle est la plus belle sans jamais me forcer. La seule pour laquelle j'accepterai d'écrire des textes réservés à ses yeux uniquement. La seule qui me fera oublier mes doutes sur l'amour. La seule que j'aimerai tellement que je le sentirai dans les recoins les plus sombres et tortueux de mon âme. La seule que j'aimerai vraiment... ».
Quand je regarde le ciel la nuit et que quelques étoiles percent à travers le ciel pollué, je pense à toi...
Quand un film, un livre ou une musique me bouleverse, je me demande si tu l'aimerais...
Quand je me plonge dans mes questionnements les plus intimes, j'imagine ce que tu répondrais...
Oh, si seulement tu pouvais me répondre...
Tu hantes mes rêves, tu sais. Tu viens à chaque fois me visiter sous des traits différents, mais je sais toujours que c'est toi...
Si tu savais comme tu me manque...
Comme je voudrais que tu ne sois pas qu'un songe...
Qu'une illusion...
Qu'un espoir...
Pour l'instant, je préfère garder mes à priori sur l'amour et les couples. Je me protège. Je continue à me forcer à douter...
Mais je sais que tu es là, quelque part...
Je rêve que tu lise ce texte, que tu te reconnaisse et que tu vienne vers moi. Mais je doute que ce soit aussi simple...
Et si par malheur nous devions ne jamais nous croiser, alors je te le dis quand même, juste une fois, au moins une fois, pour ne pas avoir l'impression de vivre ma vie en vain...
Je t'aime...










5 commentaires:

  1. Le vrai problème du véritable amour, c'est qu'on le connait avant même qu'il soit là. Son manque nous ronge de l'intèrieur, comme respirer, ça ne s'apprend pas. Aimer, et désirer trouver cette personne si spéciale et magique, est inné. Pourtant quand on l'a trouvé, la souffrance reste, même moins forte. C'est terriblement déroutant d'aimer une personne plus que la vie elle même, et personne ne nous apprend à être assez sur de nous pour ne jamais douter. La bonne personne va te tomber dessus du jour au lendemain <3 et tu la reconnaitras entre mille parce que même après une dispute, son absence serait inconcevable.

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  2. Ah... Cette fois en l'amour comme idéal eudémoniste, personnalisé dans un être unique et parfait (à ses yeux)... ou quand on pense qu'une clé du bonheur est l'amour,et qu'il existe un être unique qui concentre tout ce sentiment.

    J'y ai cru. D'expérience, je dois connaître deux personnes qui ont vraiment (à leurs dires) trouvé cette sorte d'âme soeur emblématique de l'amour. Un peu à la façon des inséparables qui -- selon la légende -- vivent en couple toute leur vie, au point que lorsqu'un oiseau meurt, l'autre se laisse dépérir.

    Maintenant, histoire de ne pas te faire trop de mal à la longue, ouvre ton esprit au fait que l'amour puisse prendre plusieurs formes. Sans avoir un coeur d’artichaut, imagine qu'il puisse avoir plusieurs cibles, et être alors d'intensité différente. Ca ne sera peut-être pas ton cas, mais au cas-où, n'écarte pas l'idée.

    Quoi qu'il en soit, joli texte (c'est touchant et devenu rare de voir des gens oser se découvrir).

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    1. Mon côté rationnel ne peut s'empêcher de te donner raison. Mais je me méfie maintenant de mon côté rationnel, de peur qu'il m'amène à accepter la vie comme elle est... Je ne peut pas m'y résoudre. Quitte à me casser les dents, je ne peux pas m'empêcher de continuer à rêver. et pas qu'a propos d'amour. Un bref coup d’œil à mes textes ou une bière avec moi et on en est convaincu. Je pense peut-être en petit branlo, et il est possible qu'un jour la vie me fasse rentrer dans les rangs. C'est ce qu'essaye de me faire comprendre la majeure partie de mon entourage. Je peux pas leur en vouloir. Mais pour l'instant, je ne peux pas me résoudre à arrêter de rêver le monde... En tout cas, merci pour le commentaire.

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    2. Oh, tu l'auras compris, loin de moi l'idée de t'empêcher de rêver. Au contraire... sinon la vie ne serait que matérialiste et cruelle, et on deviendrait fou en prenant conscience de son absurdité. Non, je voulais juste te préparer psychologiquement au fait que lorsqu'on rêve, parfois, le réveil s'avère douloureux. Mais je crois que tu le sais, tu n'es plus un enfant ;-) So, let's have a dream... ;-)

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  3. Étrangement, je rejoins assez votre avis. On peut aimer une personne plus que toutes les autres ( et penser qu'il s'agissait du véritable amour ) sans pour autant ne pas être combler lors d'autres histoires !

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