mercredi 4 novembre 2015

Texte Totalement Informel - Je Lève Mon Verre

Aux femmes que j'ai aimées et qui n'ont pas voulu de moi,
Aux femmes qui m'ont aimées et dont je n'ai pas voulus,
À l'équilibre absurde qui existe entre les deux,
À tous ceux à qui j'ai fait croire que je savais de quoi je parlais,
À ceux qui ont vu de l'esprit là où il n'y avait que de la gueule,
Aux trois péquenauds qui se sont émerveillés devant mes vers à la con,
À ce monde qui m'a toujours terrifié,
À tout ce que je n'ai jamais compris,
Au personnage que je me suis construit au fil des années,
À tous les liens que je n'ai pas su créer,
À ceux qui, va savoir pourquoi, m'ont trouvé de l'intérêt,
Aux rares hurluberlus qui, me connaissant, persistent à me fréquenter,
À mon ego, qui fonctionne décidément d'une drôle de façon,
À ceux qui ont su me le pardonner,
À une poignée de connards que j'adore et à qui je dois tout,
À tout ce que je combat et à tout ce que je défends,
À l'étrange chorégraphie que j'exécute sans talent,
À celui que je ne serai jamais,
À la valse puérile dans laquelle on est tous pris,
Aux masques et à ceux qui sont derrières,
À l'humour et à la déprime,
Et aux bitures, qui me permettent de maintenir ce merdier en place,
Parce que finalement, tout ça, c'est pas si mal. 




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