Celui qui a le cœur des plus immodérés
Se surprendra souvent, quel étrange
prodige
Dès qu'un joli minois lui donne des
vertiges
À s'offrir au lyrique et ses
obscurités
Et ainsi se condamne l'amant trop
inspiré
À laisser s'envoler ses chances de
prestige
Car de ses profondeurs, le malheureux
s'oblige
À murmurer dans l'ombre une ode à la
clarté
Cette horrible tendance à dresser
piédestal
Pour un mot, un regard, un sourire
amical
Tuera toujours dans l’œuf la
réciprocité
Je suis de ces amants, cet éternel vassal
Dévoué corps et âme à un amour
spectral
Dont aucun des visages n'a eu de
densité
C'est très beau ce que vous écrivez. Je suis entrée par hasard, et je suis restée.
RépondreSupprimerJ'ai pris le temps de lire et sourire avec délice.
Merci
Hélène