Quelle douce promesse que celle du néant
Qui fait de cet
instant la plus grande merveille
Qui fait taire la peur de l’ultime sommeil
Et libère la vie de ses divins carcans
Et ainsi je me gausse en voyant de tous temps
Du vin de l’eternel vider maintes bouteilles
En croyant que c’est là un cadeau sans pareil
Cette masse fébrile de bigots arrogants
Plutôt que de remplir et l’après et l’avant
Il n’y a selon moi rien de plus apaisant
Que de naître de rien et puis d’y retourner
En évitant des cultes prêcheurs et monuments
Me refusant aux dieux et à tous leurs tourments
C’est la vie, elle seule, que je me vois louer